Ainsi, on voit se dessiner certains droits qui se gagneraient non pas en fonction d’une bienveillance à l’égard de certaines catégories lésées par rapport à d’autres pour diverses raisons, mais inversement en fonction d’une utilité sociale évaluée sur la capacité de production. On n’aide plus ainsi l’Homme, mais ceux de l’espèce à qui on aurait attribué une valeur.
Cela rejoint la question des poussettes évoquée il y a quelques jours. L’enfant n’est, en effet, pas productif lui non plus. Cela me rappelle la proposition qui avait été faite à Singapour il y a quelques années afin de pondérer le droit de vote en fonction de l’âge. Ici, c’étaient justement les catégories salariés qui se voyaient attribuer des votes de moindre valeur (le salarié a autre chose à faire que de la politique, n’est-ce pas).
Il existe une pièce de théâtre intitulée « La mort moderne » (http://www.lavirgule.com/documentation/creations/une-mort-moderne.htm) qui pousse cette logique de l’utilité humaine à son paroxysme en proposant l’euthanasie systématique (et égalitaire…) des humains atteignant un âge donné.
Tout cela fait froid dans le dos, en effet.
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Par : Nicolas
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